Ton corps enflammé, aux allures d’athlète herculéen, enivre tous mes sens et je trépasse dans tes muscles veinurés d’écarlate.
Je danse et je chante, et ma voix rebondit contre les parois obscures de ton cœur.
Je voudrais t’enlacer au sein d’un paysage aride, brûlé par la chaleur impassible d’un soleil laconique.
Je danse et je chante, et ma voix rebondit contre les parois obscures de ton cœur.
Je voudrais t’enlacer au sein d’un paysage aride, brûlé par la chaleur impassible d’un soleil laconique.
La cymbalisation des cigales envoûte nos oreilles libérées de tout complexe, et le souffle impétueux du Mistral rafraîchit mes entrailles embaumées de parfums de fruits trop mûrs pour être dévorés.
Je cours vers toi, mais tu t’en moques, tu ne m’entends plus, tu es si sérieux, si lointain.J’ai besoin de tes volutes alcoolisées qui s’enroulent autour de ma gorge desséchée par l’envie de tes baisers mordants.
Tu es insensé, et je cours vers ta fureur puissante et ébouriffante.
J’entends gronder les éclairs flamboyants d’un orage dévastateur au fond de mes entrailles.Nous dansons, et chaque pas nous ramène à nos amours sans fin, sans faim.
Tu es là, et je découvre dans l’ivresse de tes yeux de jais la pureté d’une joie sans limite.
Tu es insensé, et je cours vers ta fureur puissante et ébouriffante.
J’entends gronder les éclairs flamboyants d’un orage dévastateur au fond de mes entrailles.Nous dansons, et chaque pas nous ramène à nos amours sans fin, sans faim.
Tu es là, et je découvre dans l’ivresse de tes yeux de jais la pureté d’une joie sans limite.
Quelle est la couleur de ton sang ?
Du rouge écarlate des papes arrogants d’Avignon, à la brique brunissante de tant d’années de sommeil et de silence au creux d’une cave centenaire.
J’hume ton odeur d’épices lointaines et de peau tannée qui frémit sous mes narines, éblouies de surprise et d’émoi.
Tu es le cépage d’un bonheur immédiat et puissant ; ton vin, libertin, effronté, mais aussi généreux et vif.
Tu es la Syrah de mes ébats.






